– Texte de Lisa-Marie Gervais publié dans Le Devoir le 6 novembre 2018
Cécile Rousseau a dirigé maintes recherches alliant la création artistique et la santé mentale des enfants, notamment des réfugiés, mais cette fois, il s’agissait davantage d’une intervention communautaire. « Ce n’est pas de l’art-thérapie. L’idée de base est que les humains se définissent autour de grands récits, qu’ils soient nationalistes, religieux, idéologiques et politiques. Ils s’opposent et légitiment la violence. On est tellement loin de l’autre. Il faut qu’on se rapproche. »
D’où l’objectif de créer, dans des environnements locaux, des connexions basées sur autres choses que nos différences. « Une personne peut être différente de moi, mais je peux partager avec elle le même vécu de parent, d’enfant, de femme. »
Pour ce faire, l’art, cette « puissante courroie de transmission », est le moyen tout désigné, souligne la chercheuse. Lire le texte intégral
Image: SHERPA (à partir de l’œuvre Oiseaux migrateurs, peinture double face, de Joëlle Trembaly, 2017. Photo de Julien Archambault)