– Texte de Catherine Lalonde publié dans Le Devoir le 20 avril 2018
Comment réussir l’aliénation d’une œuvre d’art? Qu’est-ce qu’un musée, dont une des grandes responsabilités est de conserver et d’augmenter les collections patrimoniales d’un pays, doit considérer lorsqu’il se départ d’une oeuvre? Ces questions émergent alors que la vente de La tour Eiffel (1929) de Marc Chagall par le Musée des beaux-arts du Canada (MBAC), pour acquérir avec les revenus le Saint Jérôme (1779) de Jacques-Louis David, [a été] fortement discutée tant dans le milieu des musées que sur la place publique.
L’aliénation d’une œuvre est toujours une question délicate pour un musée, ne serait-ce que parce que les collections doivent se construire à travers de longues périodes, où les tendances et même les regards sur l’art ou l’esthétique peuvent évoluer, changer, fluctuer. Les us varient selon les pays, comme le résume le titulaire de la chaire de recherche Musées, gouvernance et droit culturel de l’UQAM, Yves Bergeron. Lire la suite
Image : The glass tower of the National Gallery of Canada. Par Garrett Rock — IMG 1039.JPG téléversée le 10 juin 2006, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=858415